PRÉFACE

Quand ce projet a-t-il commencé? Nous—les éditeurs du Cercle des droits—en pourrions en retracer l’histoire depuis l’atelier que nous avons organisé en 1996 à Chiangmai, en Thaï­lande.  Mais celle-ci remonte également à une vingtaine d’années d’expérience personnelle dans le domaine des droits de l’homme et, fait plus important, aux changements observés au cours de cette période dans l’activisme en faveur des droits de l’homme.

À bien des égards, notre entrée dans le domaine des droits de l’homme fut précédée d’un souci personnel de justice sociale.  Nous percevions notre engagement pour les questions so­ciales comme faisant partie de la lutte pour la justice, et n’employions pas plus les termes « droits de l’homme » que nous ne faisions de distinction subtile entre les droits civils et politiques et les droits économiques, sociaux et culturels (ESC).

Néanmoins, lorsque nous avons commencé à collaborer avec des organisations des droits de l’homme, notre travail a penché naturellement en faveur des droits civils et politiques.  Nos préoccupations et expériences personnelles dans le domaine plus large de la justice sociale se sont trouvées incorporées au cadre et à l’orientation généraux de l’activisme international en faveur des droits de l’homme, concerné de façon prédominante par les questions de droits civils et politiques.  Chacun de nous, dans sa propre sphère d’intervention, a senti l’absence d’outils conceptuels pour traiter des questions sociales et économiques, à savoir notre princi­pal objet de préoccupation; il était bien plus facile de se contenter de s’attaquer aux problè­mes relevant des droits civils et politiques.

Droits civils et politiques: le modèle dominant des années 1980

Suite à diverses circonstances historiques, politiques et économiques, les droits ESC n’ont jamais obtenu la reconnaissance qu’ils méritaient, et bon nombre de gens ont longtemps eu une perception des droits se limitant aux seuls droits civils et politiques.  De même, de nom­breuses entreprises considèrent toujours les droits ESC comme une contrainte ou une atteinte inacceptable à leur liberté.  Ce faisant, on a oublié la condition déplorable des personnes et groupes qui n’ont que peu voire pas d’accès à la nourriture, au logement ou à l’éducation.

Au cours des années 1980, en dépit de problèmes sociaux et économiques omniprésents dans toutes les régions du globe, le mouvement international en faveur des droits de l’homme resta dominé par les problèmes de violations des droits civils et politiques.  De plus, le débat sur les droits ESC était l’objet de polémiques.  À l’échelle internationale, les droits ESC sem­blaient perdre la bataille, et ce malgré la présence sur le terrain de nombreux groupes en prise avec de graves problèmes liés tant aux droits civils et politiques qu’aux droits ESC.  Pour ces groupes, la situation ne laissait pas le choix à ces groupes: eut-il fallu donner priorité, aux droits civils et politiques ou bien aux droits économiques, sociaux et culturels? Il leur fallait s’accrocher à tous.

Changement de scénario

Vers le milieu des années 1980, on a vu s’opérer quelques développements positifs à l’échelle internationale.  Grâce à la création par les Nations Unies du Comité des droits éco­nomiques, sociaux et culturels  (CDESC) pour superviser le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) adopté par les Nations Unies en 1966, la légitimité des droits ESC bénéficia d’un élan majeur.  La création du Comité accorda au Pacte un statut égal à celui du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).  Les efforts du membre du comité, Philip Alston en tête, et ceux de certaines ONG nationales et internationales ont considérablement contribué à clarifier le contenu d’un cer­tain nombre de droits faisant partie intégrante du PIDESC.  En outre, ces personnes et orga­nisations ont également veillé à ce que l’ONU considère sérieusement ces droits et intègre les problèmes liés aux droits ESC à ses activités et programmes.  Cela, ajouté à la fin de la guerre froide, permit d’élever le débat sur les droits ESC à un niveau supérieur,  alors moins sujet à d’incessantes polémiques.

Un processus d’apprentissage

La revendication d’un espace pour les droits ESC reste une tâche ardue.  Bien que le langage des droits soit devenu un trait dominant du discours international des années 1990, parler de la nourriture, du logement et d’autres questions semblables en termes de droits provoque en­core souvent une résistance.  Il est également difficile de développer et d’adopter une appro­che sur les questions ESC axée sur les droits, car cela implique l’apprentissage et l’utilisation d’un large éventail de concepts et d’outils nouveaux pour beaucoup de militants.

À bien des égards, l’élaboration du Cercle des droits a représenté pour nous, éditeurs, une part essentielle du processus d’apprentissage.  Nous-mêmes avons dû travailler pour com­prendre comment développer et appliquer une approche aux questions et problèmes ESC axée sur les droits.  Nous avons été guidés dans ce travail par les expériences de groupes et personnes engagés dans l’activisme en faveur des droits ESC.  Le processus a réellement commencé en 1996.

1996: l’atelier de Chiangmai

En juillet 1996, le Programme international de stages sur les droits de l’homme (IHRIP) a parrainé une réunion initiale avec un groupe restreint de militants.  Cet atelier, accueilli par le Asian Forum for Human Rights and Development (Forum-Asia) à Chiangmai, en Thaïlande, avait pour but de permettre aux participants de partager leurs expériences et de réfléchir ensemble sur les paramètres fondamentaux de l’activisme en faveur des droits ESC.  Le résultat de ces échanges a été compilé et publié dans Une Ride dans les Eaux Calmes: Réflexions des Activistes sur le Travail an Niveau National et Local sur les Droits Économi­ques, Sociaux et Culturels.

L’accueil positif dont bénéficia Une ride dans les eaux calmes fut la preuve d’un besoin considérable des organisations d’avoir accès à des outils qui fussent à la fois bien informés par l’expérience de militants et qui, à leur tour, puissent fournir une information et des direc­tives à d’autres désireux, comme eux, de s’attaquer à ces problèmes.  À la même période, Forum-Asia s’était lancé dans un projet de développement d’outils de formation à l’activisme pour les droits ESC à l’usage de ses propres organisations membres.  Aussi les deux organi­sations décidèrent-elles de collaborer à l’élaboration du présent manuel, en se basant une fois de plus sur le travail en rapide évolution réalisé ailleurs dans le monde.

1999: l’atelier de l’île Phi Phi

Entre 1998 et 1999, Forum-Asia et IHRIP commandèrent près de 30 articles sur différents sujets relatifs à des droits ESC spécifiques et aux stratégies et outils employés par les organi­sations pour faire le suivi du respect des droits ESC et plaider en faveur de leur protection.  En mars 1999, la plupart des auteurs et quelques autres militants se réunirent sur l’île Phi Phi, en Thaïlande, pour participer à un atelier de cinq jours, dans le but de critiquer les articles et le plan proposé pour le manuel.

Cet atelier fut une démonstration étonnante de convergence d’intérêts, d’engagement et de collaboration.  Les participants se montrèrent généreux sans pour autant se limiter dans leurs critiques du projet, des articles et du plan proposé pour le manuel.  Quant à eux, les auteurs accueillirent avec bienveillance les suggestions de modification concernant leurs articles.  Plusieurs participants ont contribué aux études de cas qui apparaissent dans différents modu­les.  IHRIP et Forum-Asia se sont sentis portés par l’altruisme et la bonne humeur qui ont caractérisé l’engagement de tous les participants et auteurs dans ce projet commun, et leur en sont profondément reconnaissants.  Une liste des auteurs des modules décrivant l’ensemble de leurs activités en matière de droits ESC, ainsi qu’une liste des participants à l’atelier de l’île Phi Phi, sont incluses en Annexes 1 et 2.

Suite à cet atelier, les auteurs révisèrent leurs articles à la lumière des suggestions faites par les participants.  Nous entreprîmes ensuite la tâche d’éditer les articles, en incorporant les études de cas et rassemblâmes le tout pour réaliser un projet de manuel.

2000: l’atelier de Yogyakarta

Cependant, le processus ne s’arrêta pas avec l’édition et la compilation.  Il s’avéra nécessaire de mettre à l’épreuve ce projet de manuel pour s’assurer qu’il reste clair, pertinent et accessi­ble dans sa perspective et son contenu, et que le format choisi serait d’un usage aisé pour les formateurs.  Nous avons donc organisé un nouvel atelier pour mesurer avec des profession­nels les forces et faiblesses du manuel, avec pour objectif d’incorporer les modifications sug­gérées avant de le publier.  Cet atelier eut lieu du 25 février au 2 mars 2000 à Yogyakarta, en Indonésie.  Les participants venaient, pour la plupart, représenter les organisations membres de Forum-Asia.  Cette réunion fut accueillie par SAMIN, une organisation axée sur des droits de l’enfant, membre de Forum-Asia et basée à Yogyakarta.

La possibilité d’organiser, en Indonésie, une réunion régionale sur les droits de l’homme avec des militants de base constituait en soi une preuve encourageante de la culture démo­cratique qui, déjà à cette période, commençait à se développer dans ce pays.  Le travail en­trepris au cours de cette semaine fut très sérieux tout en étant emprunt de chaleur humaine et de bonne humeur.  Comme les participants découvraient la première ébauche du manuel, ils purent repérer des oublis qui nous avaient jusque-là échappé.  Ils apportèrent un regard neuf ainsi qu’un puits d’informations complémentaires (en particulier d’autres études de cas) qui ont ajouté richesse et profondeur au projet présenté.  Le fait que cet atelier ait pu suggérer tant d’améliorations à ce qui constituait déjà un trésor d’informations appréciables et un bon aperçu du sujet concerné, témoigne de l’étendue et de la solidité de l’expérience existant au sein du mouvement des droits de l’homme.  Une liste des participants à l’atelier de Yogya­karta est également incluse en Annexe 2.

2000: l’Atelier WCLAC

Dans la première moitié de l’an 2000, le Women’s Center for Legal Aid and Counselling (WCLAC—Centre des femmes pour l’aide et le conseil juridiques), qui est basé à Jérusalem-Est, accueillera un atelier dans le but d’expérimenter la version en arabe du projet de ma­nuel. [1]   Les suggestions faites lors de cet atelier seront ensuite incorporées au projet avant de passer à la version arabe définitive du Cercle des droits.  S’il s’avérait nécessaire à l’avenir de réimprimer Le Cercle des droits, nous intégrerions ces suggestions à la nouvelle édition.

Principes sous-jacents

Le Cercle des droits tente de rassembler en un même ouvrage les informations relatives aux concepts et outils essentiels au développement et à l’application d’une perspective sur les questions ESC axée sur les droits.

Le Cercle des droits visant à encourager l’activisme, a été élaboré à l’aide d’un processus qui s’est appuyé sur l’expérience de personnes et d’organisations déjà impliquées, dans différen­tes parties du monde, dans l’activisme pour les droits ESC.  Le contenu et la perspective du Cercle des droits ont été définis et façonnés par une série de consultations sur une période de cinq années auprès de ces mêmes militants et formateurs.  Les ateliers de l’île Phi Phi et de Yogyakarta font partie de ces consultations.

Le Cercle des droits s’appuie non seulement sur l’expérience quotidienne de militants mais également sur une quantité non négligeable d’autres réflexions et écrits sur les droits ESC.  En même temps, il n’offre qu’un traitement initial et sommaire des sujets concernés.  Nous espérons que les organisations et les militants qui utiliseront ce manuel continueront d’ajouter leur propre expérience et leurs écrits à notre effort commun, valorisant et approfondissant ainsi notre compréhension et nos compétences collectives.  C’est exclusivement par ce type de collaboration que peut naître un quelconque espoir de voir le combat mené aux côtés des plus démunis et des défavorisés pour leur assurer une vie meilleure, ainsi qu’à leurs enfants—comme à nous tous d’ailleurs—couronné de succès.

Un processus visant l’autonomisation [2]

Il est rare que les gouvernants et autres dirigeants accordent des droits aux gens humbles par pure bonté d’âme.  La reconnaissance des droits est le plus souvent gagnée par les gens eux-mêmes et les mouvements au terme de longs et douloureux combats au cours desquels bien des êtres humains perdent la vie.  Cela a été incontestablement le cas de la lutte pour le res­pect des droits ESC.  Le Cercle des droits est un hommage aux sacrifices faits par des mil­lions de gens pour obtenir des conditions de travail justes, un toit au-dessus de leur tête, un environnement sain pour eux-mêmes et leurs enfants, et une éducation fondamentale pour assurer une qualité de vie décente.  C’est également un témoignage en l’honneur des nom­breuses victoires, pour la plupart modestes mais occasionnellement substantielles, obtenues tout au long du chemin.

Bien entendu, la route est encore bien longue, mais ceux qui nous ont précédés nous ont donné l’exemple.  Nous ne pouvons attendre de nos présidents, premiers ministres et autres dirigeants, qu’ils fassent preuve d’eux-mêmes de sagesse et de compassion.  Pas plus que nous ne pouvons attendre de l’Organisation internationale du travail (OIT) ou des autres or­ganes des droits de l’homme au sein des Nations Unies qu’ils adoptent de solides mesures de protection des droits ESC sans la moindre pression de la part de ceux dont les droits sont ignorés.  Nous devons élever le ton chaque fois que notre intégrité a été violée et, en faisant entendre notre voix, nous impliquer dans le processus de définition et de protection de nos droits.  C’est là la perspective qui a façonné l’élaboration du Cercle des droits.

Au cours de l’été 1987, en Inde, dans la ville de Ahmedabad, région de Gujarat, des femmes ont marché dans les rues en scandant « Dignité et pain quotidien ».

C’était des petites marchandes réclamant le droit de vendre leurs marchandises en ville sans avoir à subir de tracasseries policières.  Initiée par la Self-Employed Wo­men’s Association (SEWA), leur manifestation n’avait rien d’une protestation syndi­cale conventionnelle contre un quelconque employeur… mais consistait plutôt en une protestation d’ouvrières contre des forces politiques, sociales et économiques solide­ment ancrées.  L’action de ces femmes souleva la question des intérêts qui détermi­nent les lois et l’organisation des villes, l’attribution d’un espace pour gagner sa vie, la distribution des ressources pu­bliques en faveur d’un groupe ou d’un autre.  Pour les petites marchandes d’Ahmedabad, la question de l’accès aux ressources semblait liée à celle d’une répar­tition inégale du pouvoir économique; par de nombreux aspects, cette manifestation reflétait la demande d’une reconnaissance et d’une démocratie participative de la part des ouvrières les plus démunies de la ville. [3]

Le Cercle des droits est un moyen de reconquérir la dignité de tous ceux qui l’ont perdue du fait du manque de nourriture, de santé et d’un environnement sain, d’éducation, de logement, de sécurité sociale, de travail ou d’une qualité de vie qui incarne et perpétue leur culture.  Il vise à permettre aux ONG et autres organisations de veiller à ce que les personnes démunies et autres groupes défavorisés soient à même de poser leurs revendications en matière écono­mique, sociale et culturelle comme un droit.

Ce manuel a été préparé dans l’idée, avant tout, d’assister les formateurs déjà impliqués, ou souhaitant le devenir, dans la formation pour renforcer l’activisme en faveur des droits ESC.  Néanmoins, nous espérons et attendons qu’il soit utilisé non seulement par ces formateurs ou par les militants dans le domaine des droits de l’homme, mais également par tous ceux et celles soucieux de permettre aux personnes démunies et défavorisées de mener un combat efficace pour améliorer leurs propres conditions de vie et de travail et celles de leurs enfants.

L’encouragement et l’appui bienveillants et continus de nos soutiens financiers furent la clé du succès dans la réalisation du Cercle des droits.  Nous souhaitons exprimer notre gratitude à Larry Fox et la Ford Foundation, Mona Younis et la Joyce Mertz-Gilmore Foundation, la Fondation suédoise pour les droits de l’homme (ONG), la John D. et Catherine T. MacArthur Foundation et le Ministère des Affaires Etrangères du Royaume de Norvège.

D.J. Ravindran 
Président, Conseil consultatif, IHRIP    
Conseiller,
Asian Forum for Human Rights
  and Development (Forum-Asia)
Ann Blyberg
Directrice exécutive,
Programme international de stages
sur les droits de l’homme

 

REMERCIEMENTS

Auteurs des modules

Nous tenons avant tout à exprimer notre sincère reconnaissance aux auteurs qui ont contribué au Cercle des droits.  Sans leur concours, il n’y aurait tout simplement pas eu de manuel.  Il s’agit de: Sunila Abeyesekera, Philip Alston, Luis Jesús Bello, David Bergman, Nathalia Berkowitz, Anthea Billy, Ligia Bolívar, Matthew Craven, Ma. Socorro (« Cookie ») Diokno, Alberto Gómez, Mario Gomez, Enrique Gonzalez, Thomas Hammarberg, Johannes («Babes») Ignacio, Miloon Kothari, Rolf Künnemann, Sandra Liebenberg, Felix Morka, S. Muralidhar, Sundari Ravindran, Ton Redegeld, Julieta Rossi, Mas Achmad Santosa, et Kay Treakle.  Chaque module reflète le point de vue de son auteur et pas nécessairement celui des auteurs des autres modules ou des soutiens financiers du manuel.

Assistance à la production du manuel

Le personnel de l’IHRIP et Hawanatu Kabba en particulier, ont consacré de nombreuses heu­res à aider à l’édition et la production du manuel.  Marie Léon, une étudiante de Paris, nous a beaucoup aidé dans la relecture et la correction de la traduction française. Bret Thiele, avocat travaillant aux États-Unis, a apporté son aide à l’édition des citations extraites des documents de l’ONU et des organes régionaux.  Jonah Lobe, lycéen américain, a consacré de nombreu­ses heures à réaliser des illustrations qui font honneur au Cercle des droits ainsi qu’à aider à la conception de la couverture.  Charlie Roberts s’est chargé de toutes les traductions espa­gnol/anglais/espagnol des articles et des textes issus des ateliers.  Dana Buhl, ancienne mem­bre du personnel IHRIP, a fourni des commentaires sur le projet de manuel, et Barbara Mor­row a corrigé les dernières épreuves.  Que tout le personnel IHRIP, Bret, Jonah, Charlie, Dana et Barbara en soient vivement remerciés.

Participants aux ateliers de l’île Phi Phi et de Yogyakarta

Nous tenons à remercier les participants aux ateliers de l’île Phi Phi et de Yogyakarta.  Nous avons également eu beaucoup de chance de pouvoir bénéficier des services de trois inter­prètes extraordinaires et très courageux lors de la réunion de l’île Phi Phi: Manuel Pastor, Jorge Turini et Jean-Pierre Allain de Conference Interpreters Asia Pacific (CIAP).  C’est à Shomona Khanna, qui a participé à l’atelier de Yogyakarta, que nous devons le titre du pré­sent manuel, Le Cercle des droits, et nous la remercions vivement pour cette suggestion si inspirée.

Nous tenons à remercier tout spécialement Mohammad Farid et le personnel de SAMIN qui ont accueilli l’atelier de Yogyakarta.

Atelier de Formation WCLAC

Nous tenons également à exprimer notre gratitude à Maha Abu-Dayyeh et Soraida Hussein du Women’s Center for Legal Aid and Counselling, à Jérusalem-Est, pour avoir spontané­ment accepté de travailler avec nous sur la version arabe du Cercle des droits, d’expérimenter et d’adapter le projet de manuel afin qu’il répondre mieux aux questions et besoins de ceux et celles qui luttent pour la protection des droits ESC dans le monde arabe.

Projet vidéo

Nous tenons à remercier la Magic Lantern Foundation de Delhi, en Inde, et tout particulière­ment Gargi Sen et Ranjan De, d’avoir réalisé « Out of the Shadows », une vidéo sur le CESCR dont la réalisation fut parallèle à celle du Cercle des droits et qui peut être utilisée pour l’accompagner dans le cadre d’un programme de formation.  Nous avons également ap­précié l’assistance apportée par Scott Leckie du COHRE (Centre on Housing Rights and Evictions) de Genève à la Magic Lantern Foundation au cours de la production de la vidéo.

Forum-Asia

Nous tenons à remercier tout spécialement Forum-Asia et son personnel pour leur collabora­tion à ce projet.  En particulier, nous souhaitons exprimer notre gratitude à Somchai Homlaor, Secrétaire général, pour avoir accepté que Forum-Asia s’implique dans le projet et nous avoir apporté tout son soutien.  Nous sommes également reconnaissants à Pairat Jun­thong, Kamol Kamoltrakul et Anothai Soma pour leur contribution tout au long de ce projet.

Reproduction de textes

Nous tenons à remercier les éditeurs de la Far Eastern Economic Review, @Dow Jones & Co, Inc., d’avoir autorisé la reproduction de « Indonesia’s Hunger » (p. 21), extrait de Far Eastern Review (édition du 1er octobre 1998, p. 90).

La photographie comme source d’illustration

Les illustrations présentées dans Le Cercle des droits sont basées sur des photographies.  Nous tenons à remercier les photographes/institutions d’avoir donné leur accord pour utiliser leurs photographies de cette façon.  Nous tenons à remercier les personnes/institutions sui­vantes:

Conducteur de Becak, p. 14: d’après la photographie en p. 178 de Chasing Rickshaws, de Tony Wheeler et Richard I’Anson, utilisée avec la permission de Lonely Planet Images (Australie);  Deux garçons à l’école, p. 18: d’après la photographie en p. 8 de Southeast Asia Chronicle, no. 19 (octobre 1983), utilisée avec la permission du photographe, Jacqui Chagnon; Médecin et patient, p. 25: d’après la photographie en p. 10 de Basic Facts about the Inter-American Development Bank, utilisée avec la permission du Département des rela­tions extérieures de la Banque interaméricaine de développement (Washington, D.C.).

Usine, p. 36: d’après la photographie de Brian Bracegirdle en couverture de The Archeology of the American Revolution, utilisée avec la permission des éditions Associated University Press; Enfant au travail, p. 40: d’après la photographie en p. 16 de Child Workers in Asia 14, nos. 2 et 3 (avril-septembre 1997), utilisée avec la permission des éditeurs de Child Workers in Asia (Bangkok); Agriculteur sud-africain, p. 43: d’après la photographie en p. 10 de Com­munity News: Izindaba 3, no. 2 (août 1993), utilisée avec la permission du Community Law and Rural Development Centre (Afrique du Sud).

Homme allant puiser de l’eau, p. 51: d’après la photographie de Chen Yanai en p. 2 du The B’Tselem Human Rights Report 7 (automne 1999), utilisée avec la permission de The Israeli Information Center for Human Rights in the Occupied Territories (B’Tselem, Israël); Femme sud-africaine, p. 54: d’après la photographie en quatrième de couverture du Community Law and Rural Development Centre Annual Report, 1er septembre 1996-31 août 1997, utilisée avec la permission du Community Law and Rural Developement Centre; Trois enfants avec paniers, p. 58: d’après la photographie en p. 31 de UNDP: World Development  (mai 1989), utilisée avec la permission du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Femme faisant la lessive, p. 77: d’après la photographie en p. 12 de Southeast Asia Chroni­cle, no. 19 (octobre 1983), utilisée avec la permission du photographe, Jacqui Chagnon: Femmes au pilon, p. 86: d’après la photographie en couverture de Poverty Reduction and the World Bank: Progress and Challenges in the 1990’s, utilisée avec la permission de la Ban­que mondiale.

Garçon à côté d’un baril de pétrole, p. 118: d’après la photographie en p. 36 de Child Work­ers in Asia 14, nos. 2 et 3 (avril-septembre 1997), utilisée avec la permission des éditeurs de Child Workers in Asia.

Embarcations d’Orang Suku, p. 125: d’après la brochure de la Fondation SAKA KEMU­NING (Indonésie), utilisée avec leur permission; Homme indigène au Brésil, p. 136: d’après la brochure de International Rivers Network, utilisée avec leur permission (E.-U.)

Réfugiés rwandais, p. 142: d’après une brochure de la Oxford University Press, Refugee Journals 1997, utilisée avec la permission du photographe Howard Davies.

Vaccination d’une jeune fille, p. 162: d’après une photographie de l’UNICEF-Népal parue dans We are the Children: A celebration of UNICEF’s First 40 years, utilisée avec la permis­sion de l’UNICEF.

Homme sur des bœufs, p. 169: d’après la photographie en p. 126 de l’Agriculture américaine dans une économie globale: Annuaire de l’agriculture 1985, utilisée avec la permission de l’éditeur, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).  Garçon grimpant à un arbre, p. 174: d’après la photographie 4599/ICEF de l’UNICEF parue dans We are the Children: A celebration of UNICEF’s First 40 years, utilisée avec la permis­sion de l’UNICEF.

Homme au rouet, p. 191: d’après la photographie en p. 77 de They Are Human Too: A Pho­tographic Essay on the Palestine Arab Refugees, de Per-Olow Anderson, utilisée avec la permission des éditions Regnery Publishing, Inc. (Washington, D.C.); Deux fermiers, p. 202: d’après la photographie en p. 17 de CAFOD: Review of the Year 1997, utilisée avec la per­mission du photographe, Jon Spaull; Enfant au travail, p. 205: d’après la photographie en p. 19 de Child Workers in Asia 15, no. 3 (septembre-décembre 1999), utilisée avec la permis­sion des éditeurs de Child Workers in Asia.

Homme en fauteuil roulant, p. 215: d’après la photographie en p. 4 de NAACP Legal Defense and Education Fund: Annual Report 1991/92, utilisée avec la permission de Visual Impacts (New York); Jeune afghane victime d’une mine antipersonnel, p. 217: d’après la photogra­phie 5525/Isaac de l’UNICEF parue dans UNICEF: At a glance, utilisée avec la permission de l’UNICEF.

Cultivateur de riz, p. 242: d’après une photographie parue dans Basic Facts about the Inter-American Development Bank, utilisée avec la permission du Département des Relations exté­rieures de la Banque interaméricaine de développement (Washington, D.C.)

Le Caire, p. 257: d’après la photographie de John Tordai en couverture du Middle East Re­port 27, n° 1 (hiver 1997), utilisée avec la permission du Middle East Research and Informa­tion Project (Washington D.C.)

Tourbillon de fumée d’usine, p. 303: d’après la photographie en p. 84 de The World Eco­nomy: A Global Challenge, publication des Nations Unies, utilisée avec la permission du Département de l’Information publique des Nations Unies; Jeune Ogoni, p. 309: d’après la photographie en p. 39 de Human Rights Defender 2, no. 8 (1999), utilisée avec la permission de l’Institute of Human Rights and Humanitarian Law (Nigeria); Tour électrique, p. 313: d’après la photographie « Villagers at Pak Moon—Source of their livelihood » de Sanitsuda Ekachai parue en p. 8 de Outlook (2 mai 2000), utilisée avec la permission du rédacteur en chef de The Bangkok Post.

Écolière, p. 316: d’après une photographie en p. 9 de CAFOD: Review of the Year 1997, uti­lisée avec la permission du photographe, Sean Sprague; Éducation communautaire, p. 325: d’après une photographie parue dans Community News: Izindaba 4, no.  3 (août 1994), utili­sée avec la permission du Community Law and Rural Development Centre.

Écolières mauritaniennes, p. 354: d’après la photographie HQ92-0262/Goodsmith de l’UNICEF parue dans UNICEF: At a Glance, utilisée avec la permission de l’UNICEF; Femme sur le dos d’un âne, p. 365: d’après la photographie en p. 69 de They Are Human Too: A Photographic Essay on the Palestine Arab Refugees, de Per-Olow Anderson, utilisée avec la permission des éditions Regnery Publishing, Inc. (Washington, D.C.).

Paysage agricole, p. 370: d’après la photographie en p. 57 de Media Studies Journal: Cove­ring China (hiver 1999), utilisée avec la permission du photographe, Marc Riboud, ©Marc Riboud/Magnum Photos, Inc.; Femme et jeune fille cultivant la terre, p. 380: d’après une photographie en p. 5 de la publication de la Fondation interaméricaine, Grassroots Develop­ment 17, no. 2 (janvier 1994), utilisée avec la permission du photographe, Patrick Breslin.

Enfant des rues assoupi, p. 392: d’après la photographie UNICEF/ICEF 8228 parue dans We Are the Children: A Celebration of UNICEF’s First 40 Years, utilisée avec la permission de l’UNICEF; Femme mauritanienne à l’ordinateur, p. 399: d’après la photographie 5745/Goodsmith parue dans UNICEF: At a Glance, utilisée avec la permission de l’UNICEF; Rue non-pavée, p. 408: d’après la photographie en p. 17 de Housing Rights in Latvia: COHRE Mission Report (janvier 2000), utilisée avec la permission de Scott Leckie, photographe et Directeur exécutif du COHRE (Centre on Housing Rights and Evictions), Suisse.

Jeunes filles à la pompe, p. 422: d’après la photographie UNICEF/ICEF 7458, parue dans We are the Children: A Celebration of UNICEF’s First 40 Years, utilisée avec la permission de l’UNICEF.

Femme pompant de l’eau, p. 429: d’après la photographie en p. 12 de Community News: Izindaba 4, no. 3 (août 1994), utilisée avec la permission du Community Law and Rural De­velopment Centre; Femme en audience, p. 435: d’après la photographie en p. 66 de The Peo­ple’s Voices: National Speak Out on Poverty Hearings, (mars-juin 1998), utilisée avec la permission de SANGOCO (Afrique du Sud).

Salle de tribunal, p. 444: d’après la photographie en p. 30 de Temple University School of Law: Application Catalogue, 2000, utilisée avec la permission du Directeur des Admissions à la Temple University School of Law (Philadelphie); Fabricant de tapis noués à la main, p. 451: d’après la photographie en p. 123 de State of Human Rights in 1994, utilisée avec la permission de la Human Rights Commission of Pakistan.

Jeunes filles allant puiser de l’eau, p. 494: d’après la photographie en p. 102 de They Are Human Too: A Photographic Essay on the Palestine Arab Refugees, de Per-Olow Anderson, utilisée avec la permission des éditions Regnery Publishing, Inc. (Washington, D.C.); Femme portant son fils atteint du sida, p. 501: d’après la photographie en p. 6 de Diakonia Council of Churches: Annual Report 1998/1999, utilisée avec la permission du Directeur du Diakonia Council of Churches (Afrique du Sud).

Ouvriers travaillant sur la chaîne d’assemblage, p. 513: d’après la photographie en p. 21 de China Rights Forum: The Journal of Human Rights in China (printemps 1997), utilisée avec la permission de Human Rights in China (New York).

Moissonneuse-batteuse, p. 525: d’après la photographie en p. 60 de Agriculture in a Global Economy: 1985 Yearbook of Agriculture, utilisée avec la permission de l’éditeur, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO); Policiers devant Starbucks, p. 534: d’après la photographie en p. 18 de In These Times 24, no. 3 (10 janvier, 2000), utilisée avec la permission du Responsable des demandes spéciales de photographies de l’Agence France Presse (Washington, D.C.)

Manifestation contre le barrage de Narmada, p. 556: d’après la photographie présentée sur http://www.irn.org/programs/narmada/flood/ juli14.html, site Internet d’International Rivers Network, utilisée avec leur permission; Le barrage des Trois Gorges en construction, p. 561: d’après la photographie en p. 11 de China Rights Forum: The Journal of Human Rights in China  (printemps 2000), utilisée avec la permission de Human Rights in China.

Petit soudanais buvant au bol, p. 570: d’après la photographie HQ93-1007/Press de l’UNICEF parue dans UNICEF: At a Glance, utilisée avec la permission de l’UNICEF.

Femme tzigane, p. 582: d’après la photographie en couverture de Roma Rights: Newsletter of the European Roma Rights Center (automne 1997); utilisée avec la permission du European Roma Rights Centre (Hongrie).

Pisciculteur, p. 590: d’après la photographie en p. 11 de BankCheck Quarterly, no. 10 (dé­cembre 1994), utilisée avec la permission d’International Rivers Network; Cour interaméri­caine des droits de l’homme, p. 599: d’après la photographie en couverture de CEJIL Gazette, no. 2 (septembre-octobre 1994), utilisée avec la permission de la Cour interaméri­caine des droits de l’homme.

Quant aux illustrations restantes du Cercle des Droits, IHRIP a fait tout son possible pour entrer en contact avec les publications et/ou auteurs des photographies d’après lesquelles les illustrations ont été réalisées.  Dans l’éventualité où quelque autorisation supplémentaire nous parvenait avant de futures réimpressions du Cercle des droits, nous nous engageons à inclure les remerciements dus.


[1] .   Cet atelier a effectivement eu lieu en Avril 2001.

[2] .  Le terme d’autonomisation a été choisi pour traduire le concept anglophone d’empowerment, qui peut aussi être traduit par renforcement des moyens d’action ou renforcement du pouvoir de la population.

[3] .   Sheila Rowbotham et Swasti Mitter, éds., Dignity and Daily Bread: New Forms of Economic Organising among Women in the Third World and the First (Londres: Routledge, 1994), 1.


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