University of Minnesota



Conclusiones y recomendaciones del Comité contra la Tortura, Portugal, U.N. Doc. A/55/44, paras. 96-105 (2000).



 

 

 

EXAMEN DE LOS INFORMES PRESENTADOS POR LOS ESTADOS PARTES EN VIRTUD DEL ARTICULO 19 DE LA CONVENCION


Observaciones finales del Comité contra la Tortura

Portugal

96. Le Comité a examiné le troisième rapport périodique du Portugal (CAT/C/44/Add.7) à ses 414ème, 417ème et 421ème séances, les 3, 4 et 8 mai 2000 (CAT/C/SR.414, 417 et 421), et a adopté les conclusions et recommandations ci-après :

1. Introduction

97. Le Comité note avec satisfaction que le troisième rapport périodique du Portugal, qui a été reçu dans les délais prévus, correspond aux directives générales pour l'établissement des rapports périodiques. Il se félicite du caractère exhaustif, détaillé et franc de ce rapport.

98. Le Comité a accueilli avec intérêt la déclaration de la délégation portugaise dans laquelle des précisions ont été fournies sur les événements survenus depuis la remise du rapport. Le Comité a noté en particulier l'extension de l'application de la Convention au territoire de Macao, confirmée par la République populaire de Chine.


2. Aspects positifs

99. Le Comité prend note des initiatives en cours de l'État partie pour faire en sorte que ses lois et ses institutions soient conformes aux prescriptions de la Convention.
100. Le Comité note en particulier les faits nouveaux suivants :

a) La restructuration des organes de police qui a pour objet de mettre l'accent sur les aspects civils de la police;

b) La décision de créer une inspection des prisons;

c) La création d'une base de données en vue de rationaliser les informations concernant les cas d'abus de la part de la puissance publique;

d) L'entrée en vigueur d'une réglementation de l'utilisation des armes à feu par la police qui s'inspire des Principes de base sur l'utilisation des armes à feu par les responsables de l'application des lois;

e) L'entrée en vigueur d'une réglementation sur les conditions de détention dans les chambres de sûreté de la police définissant les règles minimales à observer;

f) La reconnaissance par le Comité européen pour la prévention de la torture, à la suite de son enquête de 1999, d'une amélioration effective de la situation en ce qui concerne les prisons, notamment par la création d'une brigade nationale des stupéfiants affectée aux prisons et par l'établissement de nouveaux services sanitaires dans les établissements pénitentiaires;

g) La mise en œuvre d'un système de visites mensuelles des prisons par des magistrats afin de recueillir les plaintes des détenus concernant la façon dont ils sont traités;

h) La mise en place, en 2000, d'un nouveau système de formation de la police dont le programme a été mis au point par un comité dont certains membres appartiennent à la société civile;

i) Les mesures concrètes qui ont été prises pour lutter contre les violences entre détenus dans les prisons portugaises;

j) La diffusion active d'informations concernant la Convention, y compris la publication dans une revue officielle, à l'intention des instances judiciaires, des délibérations relatives au deuxième rapport périodique.


3. Sujets de préoccupation

101. Le Comité est préoccupé par le fait qu'un certain nombre de décès et de mauvais traitements lors d'affrontements entre membres du public et policiers ont encore été signalés.

102. Il est aussi préoccupé par le fait que des violences entre détenus dans les prisons continuent d'être signalées.


4. Recommandations

103. L'État partie devrait continuer d'adopter des mesures énergiques, disciplinaires et éducatives, afin de poursuivre l'évolution en cours pour passer, au Portugal, d'une culture policière à une culture qui respecte les droits de l'homme.

104. L'État partie devrait en particulier veiller à ce que des enquêtes et des poursuites pénales appropriées soient lancées automatiquement à l'encontre d'agents de l'État lorsque des preuves attestent qu'ils ont commis des actes de torture ou appliqué des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et à ce qu'ils soient sanctionnés.

105. L'État partie devrait continuer à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre les violences entre détenus.Portugal

96. El Comité examinó el tercer informe periódico de Portugal (CAT/C/44/Add.7) en sus sesiones 414ª, 417ª y 421ª, celebradas los días 3, 4 y 8 de mayo de 2000 (CAT/C/SR.414, 417 y 421), y adoptó las conclusiones y recomendaciones que figuran a continuación.

1. Introducción

97. El Comité toma nota con satisfacción de que el tercer informe periódico de Portugal, que se recibió oportunamente, se ajusta a las directrices generales para la preparación de los informes periódicos. El Comité expresa su satisfacción por el carácter completo, detallado y franco del informe.

98. El Comité acogió con interés la declaración oral de la delegación de Portugal, que proporcionó detalles de las novedades ocurridas desde la presentación del informe. El Comité tomó nota, en particular, de que la aplicación de la Convención se había hecho extensiva al territorio de Macao, lo que ha sido confirmado por la República Popular de China.

2. Aspectos positivos

99. El Comité toma nota de las iniciativas en curso del Estado Parte para asegurarse de que sus leyes e instituciones se ajusten a los requisitos de la Convención.

100. En particular, el Comité toma nota de lo siguiente:

a) La reestructuración de los organismos policiales, con objeto de hacer hincapié en los aspectos civiles de las actividades policiales;

b) La decisión de establecer una Inspección de Prisiones;

c) La creación de una base de datos para simplificar la información relativa a los casos de abuso del poder público;

d) La aprobación de una reglamentación sobre el uso de armas de fuego por la policía, en la que se recogen los Principios Básicos sobre el Empleo de la Fuerza y de Armas de Fuego por los Funcionarios Encargados de Hacer Cumplir la Ley;

e) La promulgación de una reglamentación sobre las condiciones de detención en calabozos policiales, en la que se establecen las reglas mínimas que deben observarse;

f) El reconocimiento por el Comité Europeo para la Prevención de la Tortura, como resultado de su inspección de 1999, de que se han introducido mejoras en las prisiones, como la creación de una dependencia nacional de lucha contra la droga en las prisiones o el establecimiento de nuevos servicios de salud en las cárceles;

g) La iniciación de la práctica de visitas mensuales de los jueces a las prisiones para recibir denuncias sobre el trato dado a los presos;

h) La implantación, en 2000, de un nuevo sistema de formación policial con un plan de estudios elaborado por una junta que incluye a representantes de la sociedad civil;

i) Las medidas que se han adoptado para reducir la violencia en las prisiones portuguesas; y

j) La difusión activa de la información relacionada con la Convención, incluida la publicación, en un periódico oficial, de las actuaciones relacionadas con el segundo informe periódico, destinada al poder judicial.

3. Motivos de preocupación

101. El Comité está preocupado por los continuos informes acerca de una serie de muertes y casos de maltrato resultantes del contacto entre la población y la policía.

102. También le preocupan los continuos informes acerca de casos de violencia entre los presos en las cárceles.

4. Recomendaciones

103. El Estado Parte debería continuar poniendo en práctica medidas enérgicas, tanto disciplinarias como educativas, para que se mantenga la tendencia a sustituir la cultura policial por otra de respeto de los derechos humanos.

104. El Estado Parte, en particular, debería garantizar que, como algo natural, se investigue y enjuicie penalmente a los funcionarios públicos, cuando las pruebas revelen que éstos han cometido actos de tortura o infligido tratos o penas crueles, inhumanos o degradantes.

105. El Estado Parte debería continuar adoptando las medidas que sean necesarias para reducir la violencia entre los presos.

 



Inicio || Tratados || Busca || Enlaces