Annexe I
Procede du projet et methodologie


LES BUTS DU PROJET

Le but initial du projet d'évaluer la situation actuelle des organisations des droits de l'homme en Afrique sub-saharienne était de fournir les deux parrains du projet, la Fondation Suédoise pour les Droits de l'Homme et le Programme International de Stages sur les Droits de l'Homme, d'une base d'information développée d'une façon plus systématique sur laquelle ils peuvent compter dans leur propre planification, l'établissement de priorités et la prise de décisions en ce qui concerne l'Afrique. Comme résultat des intérêts spécifiques des deux parrains, le projet se concentre sur les besoins des organisations (y compris les besoins de formation) et la capacité existante ou potentielle des organisations à fournir la formation aux autres organisations.

Les enquêteurs du projet ont ajouté à ce but leurs espoirs que:

LES ENQUÊTEURS

Le projet cherchait à engager comme enquêteurs des individus ayant une expérience profonde et une compréhension du fonctionnement des organisations des droits de l'homme en Afrique sub-saharienne. De tels enquêteurs pourraient amener au projet non seulement l'information qu'ils ont conclu de leurs discussions avec des organisations, mais aussi leurs propres perceptions personnelles sur les complexités des situations que les organisations des droits de l'homme confrontent. Les individus qui étaient généralement le mieux capable de réaliser ces critères étaient ceux qui eux-mêmes étaient actifs avec des organisations des droits de l'homme dans les différents pays en Afrique.

Les parrains du projet ont recruté l'assistance de plusieurs individus, plutôt qu'un seul enquêteur, non seulement pour assurer qu'une variété de perspectives soient incorporées dans la recherche, mais aussi parce que le projet était trop grand pour n'importe "activiste" enquêteur à exécuter en plus de son travail permanent.

Les enquêteurs avaient de différentes origines et domaines de concentration, mais ensemble ont amené une large gamme de connaissance et d'expertise au projet. Ceux-ci incluent l'expérience directe en établissant et en dirigeant une organisation des droits de l'homme en Afrique; l'expérience prolongé avec et la connaissance des droits de l'homme et des organisations dans les pays à visiter; l'expérience avec les programmes basés aux universités avec un penchant "activiste"; et l'expérience en formation.

Les enquêteurs ont accepté les domaines suivantes de responsabilité:

LE PROCEDE

On s'était imaginé que l'évaluation du projet de la situation des organisations des droits de l'homme en Afrique sub-saharenne serait basée sur les discussions des enquêteurs avec des organisations des droits de l'homme et des activistes dans de différents pays. Puisque les enquêteurs eux-mêmes étaient basés dans différents pays, les parrains et les enquêteurs consentaient de se réunir et avant d'entreprendre leur recherche et après avoir terminé leurs voyages pour coordonner la recherche. Les phases dans le projet étaient:

L'INVENTAIRE

Comme premier phase dans le procédé, les parrains ont envoyé une lettre concernant le projet proposé à plus de 80 organisations régionales et internationales pour déterminer s'il y avait des plans similaires pour entreprendre un tel projet. Cette lettre visait à éviter de faire double emploi quant au travail déjà fait ou en cour. Basé sur des réponses reçues, il est devenu apparent qu'aucun projet d'une nature similaire n'avait été fait ou était en procès.

LA REUNION POUR PLANIFIER LA RECHERCHE

La réunion pour planifier la recherche a eu lieu aux bureaux de la Fondation Suédoise pour les Droits de l'Homme à Stockholm le 15-17 septembre 1993. Les objectifs de la réunion étaient:

Les pays à visiter: Les parrains du projet avaient décidé auparavant qu'il ne serait pas possible d'inclure tous les pays en Afrique sub-saharienne dans l'étude et avaient composé une liste tentative de 25. La réunion de planification a discuté des critères pour sélectionner les pays à inclure, en reconnaissant qu'on omettrait certains pays répondant à ces critères. Les critères qu'on a acceptées étaient:

Les organisations à visiter: Les participants de la réunion ont consenti que le but du projet serait de développer une image générale de la situation actuelle des organisations des droits de l'homme dans les pays visités plutôt qu'un inventaire des organisations, et que le projet donc ne devrait pas comprendre un sondage compréhensif des organisations dans de divers pays. Les critères suivantes étaient developées pour guider les enquêteurs en décidant quelles organisations à visiter. Les organisations:

Il était consenti que les enquêteurs devraient avoir un esprit ouvert pour identifier l'activisme des droits de l'homme, même si les activités ne répondent pas aux catégories au-dessus.

La revue des situations dans les pays à visiter: A la réunion les enquêteurs ont donné de courtes présentations sur les pays à inclure dans le projet. Les présentations adressaient:

Bien que superficielles et préliminaires, ces présentations permettaient les participants de la réunion de développer un meilleur sens de l'approche à prendre, des problèmes dont ils devraient être conscients, et des analyses que auraient besoin d'être développées dans la recherche et dans les rapports. Ils aidaient aussi à souligner des facteurs qui paraissent avoir un impact sur le développement et le fonctionnement des organisations des droits de l'homme dans un nombre de pays ainsi que des caractéristiques communes potentielles des organisations dans plusieurs pays.

Les besoins d'organisations: Les participants ont présenté une multitude d'idées sur les besoins d'organisations, avec une concentration particulière sur la connaissance et les habiletés nécessaires pour une organisation de fonctionner efficacement. Les résultats de l'échange d'idées étaient alors organisés sous forme d'une liste de contrôle pour assister les enquêteurs à considérer leurs discussions avec des organisations. La liste de contrôle n'était pas développé dans un format de questionnaire, puisque les participants sentaient qu'un questionnaire formel pourrait entraver le procédé de discussion. Les articles sur la liste de contrôle étaient:

Les ressources de formation: La réunion a révisé une liste de contrôle de questions pour aider les enquêteurs à identifier et à évaluer les ressources de formation existantes. La liste incluait:

Il était plus difficile de déterminer comment évaluer la capacité potentielle d'une organisation à fournir la formation. Les facteurs suivants étaient considérés pertinents:

Les rapports des pays: Les participants ont consenti que les rapports des pays devraient:

LES VOYAGES DE RECHERCHE

Les enquêteurs ont visité les pays inclus dans le projet entre septembre 1993 et mars 1994. Ils ont essayé de rencontrer les organisations des droits de l'homme les plus importantes dans les pays, mais ce n'était pas toujours possible due aux conflits d'horaire. En outre, comme résultat du grand nombre de groupes des droits de l'homme dans certains pays et le temps limité disponible dans n'importe quel pays, les enquêteurs ne pourraient pas visiter toutes les organisations dans ces pays.

LA REUNION POUR EVALUER LA RECHERCHE

Les participants étaient convoqués à une réunion pour évaluer la recherche qui a eu lieu à Sigtuna, en Suède le 22-25 mars 1994. Le but de cette réunion était de réviser les résultats de la recherche, et, sur la base de ces résultats, de:

LE RAPPORT FINAL

Ce rapport est la meilleure évidence de la nature de la réunion pour évaluer la recherche. Les participants ont à peine discuté les rapports des pays individuels, en décidant plutôt de les utiliser comme la base pour l'analyse des questions qui viennent d'être énumérés. Les résultats de ces discussions sont largement formulés dans l'Aperçu. Les rapports individuels des pays développés par les enquêteurs sont présentés par sub-région. Les Annexes 2 et 3 ont été développés sur la base d'information soumise par les enquêteurs.

Etant donné la diversité de l'éducation et l'expérience des enquêteurs, il y a des variations dans l'orthographe de certains mots dans différentes sections du rapport. Certains auteurs ont suivi les règles de l'orthographe britannique, d'autres ont utilisé les règles des Etats-Unis. Dans l'intérêt de respecter les différences culturelles, on a laissé l'orthographe de certains mots comme ils était soumis originalement par les auteurs.

EVALUATION

Les participants ont évalué le projet, et ont consenti que le rapport devrait être distribué largement, particulièrement aux organisations des droits de l'homme en Afrique sub-saharienne. Les participants croient que le rapport contient le "germe" de beaucoup de projets ultérieurs, et qu'il est plus approprié pour la majorité de ces projets d'être initié par les groupes des droits de l'homme en Afrique sub-saharienne.


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